VI VERI VENIVERSUM VIVUS VICI



lundi 20 décembre 2010

Rite de Memphis ... ou d'Egypte



Les derniers degrés de Notre Rite Occultiste comportent une Tradition verbale secrète, que le Gr.°. Hiéroph.°. communique aux divers chefs de l'Ordre par la voie traditionnelle des Mystères c.à.d. "de bouche à oreille".C’est ainsi que je les ai recus ; que je les transmets à mon tour.

Ils se rapportent: à la constitution occulte de l'homme; à _son destin posthume; à l'existence d'un monde astral et aux rapports permanents existant entre l'Etre Suprême et le monde.

Secrets oraux du 87e.°. Degré de Naples

87-a : Nous ne voyons qu'une partie de l'Univers. Le cadre vivant du Cosmos nous échappe. Nous sommes entourés et baignés d'influx extérieurs, qui agissent sur nous à notre insu. L'éveil de notre conscience d'Initié se fait

par stades successifs

1) On s'intéresse à l'Univers, à sa vie cachée, à son harmonie mathématique; on perçoit celle-ci; on jouit des beautés de la Nature: ciel étoilé, paysages, mer agitée, montagnes, forêts, fleurs, etc.

2) On découvre l'unité de tout ce qui vit; on se prend d'affection pour toute forme de vie: plante, insecte, animal, et on comprend le devoir de la solidarité envers la Vie: il faut augmenter et défendre le potentiel de Vie en toutes choses; s'opposer à la souffrance qui la diminue; à la mort qui la supprime; à toutes formes de cruauté envers les vies inférieures.

3) Au fur et à mesure que l'on avance sur le chemin de la compréhension de la Vie universelle et de notre respect de tout ce qui vit, on se dépouille du vieil homme c.à.d. de l'égoïsme humain, et on se préoccupe du bonheur de nos semblables. On devient de plus en plus altruiste et désintéressé.

Telle est la Pierre de Touche de l'Initié.

87-b : Un second stade dans notre avancement intérieur consiste dans la perception de l'Oeuvre d'un Grand Architecte dans la Nature entière.

Bien qu'Il demeure pour nous incompréhensible et transcendant, il existe; Il est là; on Le perçoit indirectement par son Oeuvre; celle-ci est éternelle comme Lui; elle est comme son reflet permanent. Il en résulte qu'il est légitime d'avoir en nous un sentiment d'admiration et d'affection envers le Père de toutes choses que Notre Rite appelle très justement d'ailleurs le Tout­ Puissant.

87-c : Un troisième stade de notre évolution consiste dans un regret de plus en plus vif et dans une affliction de plus en plus grande devant l'aveuglement et l'incompréhension de nos semblables.

Egarés par les passions les plus déréglées; prisonniers de leurs coques d'idées-fixes, que sont les préjugés; victimes des appétits les plus grossiers et des sophistes les plus perfides, les hommes s'enlisent dans l'égoïsme et

l'indifférence.

Ils tournent le dos à la Lumière; ce sont de malheureux profanes, qui vivent au jour le jour; qui n'ont que des activités animales (manger, boire, coïter) et disparaissent sans avoir rien compris au sens de la vie et au destin de leur âme, dont ils ignorent jusqu'à l'existence.

Ce sont les doctrines déprimantes du matérialisme et de l'athéisme qui causent ces ravages universels et le désordre des sociétés humaines. Logiquement, elles conduisent à tous les abus, à tous les excès, à la suppression de toute hiérarchie dans l'homme, à la négation et au rejet de toute discipline, de toute autorité, au plus affreux égoïsme. L'homme devient un loup pour l'homme et seuls les plus rusés et les plus dépourvus de scrupules s'emparent des pouvoirs terrestres et des richesses qui en sont les conséquences.

L'Initié ne permet pas à ce qui est bas de dominer ce qui est en haut. La tête domine le bas-ventre et celui-ci ne peut dominer la tête.

Notre Rite est ouvertement tourné vers le Spirituel. Il est donc à la fois irréaliste, altruiste, généreux et dynamique. Mais son action doit être graduée, la Lumière doit se donner par degrés successifs; il ne faut donc pas aller trop vite.

87-d : Comme l'affirme une tradition antique et comme le rappelle l'Ypsilon de notre Grand Sceau, il y . a- deux voies, celle qui mène à la négation, au désespoir, à l'anéantissement de l'être, et .l'autre qui est la Lumière, qui répond à notre élan spontané, qui nous relie au Cosmos vivant et nous y assure notre place heureuse; cette voie est celle de la Vérité. Elle ne peut se concevoir que par une osmose avec les plans supérieurs de l'Univers qui existent bel et bien, en dehors de notre volonté et malgré les dénégations des ignorants. Toute l'Egypte enseigne, pour l'éternité, cette sorte de mariage entre le Ciel et la Terre.

Conclusion du Grade 87

Le Monde est autre chose qu'un simple amas de nébuleuses. Il est un Etre harmonieux, intelligent. Il est l'émanation d'une Suprême Intelligence, qui le régit en permanence. L'homme y a sa place légitime et a donc un destin spirituel auquel il ne peut rester indifférent.

Secrets oraux du 88e.°. Degré de Naples

88-a : Soumission à la Nature, symbolisée dans le Grand Sceau par les Tables de la Loi. Certains se révoltent contre la mort physique. Ils oublient que l'homme, force intelligente intégrée dans la nature, est implacablement soumis aux Lois de celle-ci. La Sagesse consiste à déceler les Lois naturelles et à s'y soumettre avec bonne volonté.

La première Loi naturelle est celle d'un séjour limité dans le temps et dans l'espace sur le globe terrestre. Notre âme y reçoit un vêtement passager de chair. Elle doit restituer son enveloppe charnelle à la terre qui l'a formée. Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se renouvelle. Il y a donc une économie cosmique entre le nombre des incarnations et le nombre des morts physiques. Il est donc obligatoire et légitime de rendre à la terre l'enveloppe qu'elle nous a donnée. Il est donc anti-naturel de retarder ou de contrarier ce retour à l'équilibre. Il en résulte qu'embaumer les morts est une erreur grossière car elle consiste en fait à troubler l'économie universlle en interrompant le courant des âmes en fixant dans le corps modifié pour une longue période de temps le courant des âmes dans un territoire déterminé; l'embaumement empêche le retour des corps à la Terre Mère.

Sans doute l'Egypte ancienne momifiait les cadavres, précisément pour y fixer les âmes et empêcher leur envol dans le courant des âmes libérées. Le résultat de cette pratique est effarant, l'ancienne Egypte a ainsi interrompu le courant, la boucle des âmes montantes et descendantes; aussi l'histoire nous la montre telle qu'elle a été envahie et occupée par d'autres peuples, par des barbares qui n'avaient ni ses traditions ni ses secrets et actuellement ce sont des âmes étrangères à la Tradition authentique du sol égyptien qui y descendent et y remontent.

Seconde conséquence de cette soumission aux Lois naturelles: le corps humain doit se dissoudre en terre. Il faut 9 mois pour le défaire; il est donc tout aussi anormal de précipiter cette dissolution lente et graduée, imposée par la Nature, en brûlant les cadavres. Les anciens Egyptiens trouvaient abominable de brûler un cadavre.

88-b : Il faut également se soumettre aux Lois naturelles relatives au destin posthume des âmes. A la mort physique, l'âme subit un choc car elle doit s'adapter à une situation nouvelle. Elle subit les stades suivants:

a) Cohabitation momentanée avec le cadavre

Il est faux qu'elle se libère en un éclair. Cette libération est lente et graduée. L'âme ne se rend pas compte de la mort: pendant tout un temps elle flotte dans un demi-sommeil avec toutes les pensées conscientes de ses derniers moments terrestres. Elle demeure reliée au corps, au décor familier où elle a vécu, elle a encore des soucis terrestres. On peut activer sa libération en pratiquant sur elle des rites libératoires

b) Séparation d'avec son support terrestre

Elle erre alors dans l'atmosphère terrestre, puis tombe dans le cône d'ombre de la terre, qui est le séjour des âmes désincarnées. Mais tous les mois la Lune traverse ce cône d'ombre et emporte avec elle les âmes en souffrance. Il est donc néfaste et mauvais de tenter de retenir égoïstement une âme aimée dans le décor terrestre, qu'elle est appelée à abandonner pour son propre bien.

Le Spiritisme est une pratique néfaste de ce genre. L'évocation des morts est tout aussi nuisible et inadmissible.

c) Les Initiés savent que l'âme doit passer par les quatre éléments pour

avoir la plénitude de sa destinée. Or le corps humain est surtout formé d'Eau,

le destin posthume des âmes se passe donc dans les trois autres éléments:

1) la Terre : pendant le stade de cohabitation avec le cadavre;

2) l'Air : pendant le stade de séjour dans le cône d'ombre de la terre;

3) le Feu : après sa libération par la Lune et son entrée dans la joie du

rayonnement solaire (Apulée de Madaure).

88-c : Il y a autour de la Terre un cimetière astral où errent non seulement les âmes très matérielles encore attachées par un cordon ombilical à leur dépouille physique, mais aussi les "doubles" des animaux tués dans les abattoirs et des bêtes fauves qui peuplent la terre et l'entoure d'un essaim agressif, féroce et malfaisant. Ce sont ces forces maléfiques que perçoivent les mourants effrayés, les expérimentateurs téméraires des pratiques de basse magie, les êtres anormalement sensibles à des ambiances magnétiques.

Les folklores des divers peuples donnent des noms divers à ces réalités éthériques. L'âme libérée doit fatalement traverser ce nuage délétère, cette sorte de purgatoire.

Seul, celui qui, pendant sa vie terrestre, a été bon, compréhensif et compatissant envers les animaux traverse aisément et sans peur, ni danger, ce premier élément de ce que l'on appelle: les Gardiens du Seuil.

88-d : Il faut donc retenir que notre âme, chargée du poids de nos actes, entre dans un domaine nouveau, qu'elle doit conserver en celui-ci toute sa personnalité, toute sa conscience, sinon il lui serait impossible de se poser, de se juger, et de progresser.

Nos fautes et nos bonnes actions nous suivent; c'est là ce qu'on appelle le jugement des actes. La balance de notre-Grand Sceau le rappelle.

88-e : Il en résulte qu'il existe encore une possibilité de contact entre les morts et les vivants. Les morts ont sur nous cet avantage: une possibilité plus éminente, car débarrassés des entraves charnelles, ils agissent par images mentales, qu'ils peuvent projeter en notre subconscient et nous donner ainsi avertissements, prémonitions, avis télépathiques, voire même une forme éthérique de leur présence passagère.

Mais tout contact cesse automatiquement dès que l'âme libérée est sortie du cadre terrestre.

Il a été observé en effet que ce sont les semaines qui suivent le décès qui sont les plus propices à des communications télépathiques entre les désincarnés et les incarnés. Dès qu'une âme retombe dans la chair, reçoit un autre corps et s'y réincarne, elle ne peut plus se manifester pendant cette période.

88-f : Les morts ne voient de nous que notre double. Ils sont entourés d'une coque de pensée éveillant des résonances.

Conclusion du Grade 88

La mort n'est pas une simple dissociation de nos éléments constitutifs. Elle est le passage par des états successifs de notre conscience qui persiste. On conçoit donc que survivre puisse être en certains cas un vrai châtiment pour un coupable, qui perçoit le fruit de ses actes.

Elément de la Nature consciente et impérissable, l'âme humaine doit suivre les Lois naturelles et rejoindre le torrent des âmes qui parcourt l'Univers de même que la goutte d'eau de pluie qui s'évapore au soleil remonte obligatoirement vers le Ciel pour y rejoindre le torrent des autres gouttes, qui forment de nouveaux nuages destinés à de nouvelles pluies. C'est la même eau qui sert indéfiniment.

Secrets oraux du 89e.°. Degré de Naples

89-a : Heureusement toute la Nature est peuplée d'une Hiérarchie de créatures et l'homme n'est pas perdu ni isolé dans le pullulement des Etres.

Il y a sa place déterminée, ni en haut, ni en bas, mais vers le milieu car il est un être double, à la fois matière et esprit. Il en résulte que de même que l'homme peut aider les créatures qui lui sont inférieures, de même il peut

recevoir de l'aide de la Hiérarchie des Etres qui lui sont supérieurs.

89-b : Il y a d'abord des Instructeurs dans l'Invisible. Il y en a plusieurs. Il en est de diverses nations, notamment un Instructeur noir. Chacun agit par induction sur une partie de l'humanité et donne à certaines races certains courants de pensées.

Cette chaîne d'Instructeurs a inspité des prophètes, des sages, des législateurs à toutes les périodes cruciales de l'histoire. Elle est permanente dans l'Invisible, on peut donc la percevoir facilement par la voie de la Méditation profonde et en recevoir impulsions et lumières intérieures. Il y a ainsi une sorte de doctrine initiatique universelle et elle s'exprime par la voie du symbolisme universel.

89-c : Attention cependant, il est de tradition certaine et de pratique courante que des échanges de pensées et de puissances peuvent avoir lieu à l'occasion de cérémonies rituelles. Nos ancêtres égyptiens disaient que les rites sacrés faisaient "descendre les Dieux, qui se mouvaient dans les Temples et venaient animer leurs images".

C'est là le privilège des Initiés véritables de relier le Ciel à la Terre. Leur prière a des effets immédiats: l'Echelle de notre Grand Sceau le rappelle.

Cela exige une grande pureté de coeur, une grande foi et une grande confiance et aussi un corps pur de tout aliment carné. Ces "contacts" ne peuvent se faire que dans une ambiance céleste. Toute peur physique doit être absente: "mon coeur ne tremble pas" disait l'Initié à ce degré.

Pourquoi redouter la présence d'un ami, d'un protecteur, d'un guide bienfaisant ? La foi est nécessaire, c'est-à-dire un désir, une volonté, un appel de l'Etre invisible.

On n'a rien sans peine, rien sans effort, rien sans émission de volonté et d'énergie. Il faut donc appeler et désirer.

89-d : On obtient alors:

a) ou bien une Illumination personnelle : l'entrée en son coeur d'une joie céleste, d'une Sagesse illuminante, d'une divine présence d'un hôte divin; c'est l'extase, le ravissement, la suavité de l'Union;

b) ou bien une sensation collective d'une présence invisible, qui apporte aux assistants, aide, amour, illumination. Le chant collectif, la chaîne favorisent le phénomène.

89-e : Ces contacts rares mais puissants s'accompagnent parfois de troubles physiques: la terre tremble ou bien la foudre brille et tombe, les vitres se brisent, les murs oscillent.

En effet l'économie et l'équilibre du monde sont troublés par tout phénomène exceptionnel.

89-f : Le végétarisme et la continence de l'officiant sont des facteurs de succès en ce domaine particulier.

89-g : Un entraînement personnel de l'adepte est également nécessaire. Sa vie doit être une prière permanente. Les exercices respiratoires ou la pratique dite de la "boule blanche", favorisent la maîtrise parfaite de l'esprit sur le corps et le dédoublement de nos facultés et de nos puissances. Un serpent de feu court alors du coccyx à la racine du nez.

89-h : Il est téméraire de quitter sa place pendant une expérience de Théurgie.

89-i : On peut en arriver à s'identifier avec le feu secret, moteur de l'Univers vivant, et ce, sans danger et sans dommage. C'est le sens du cordon du grade: rouge feu bordé de noir.

Conclusion du Grade 89

Des contacts sont possibles entre l'homme de désir, l'Initié, l'ami de Dieu et les Puissances spirituelles, qui le dépassent par leur nature et leurs possibilités. Mais ils sont difficiles à établir; c'est la récompense d'un long entraînement. Une grâce exceptionnelle récompense les coeurs persévérants.

Secrets oraux du 90e.°. Degré de Naples

90-a : Le dernier degré de l'Ordre confère à l'Initié une sorte de sagesse cosmique. Il plane, il domine le monde, il juge de façon sereine. Il remplit ainsi une sorte de royauté sociale consciente symbolisée par le sceptre de

notre cordon.

Il se rend compte du Devoir des Initiés d'éclairer et de guider leurs semblables, les malheureux profanes, si souvent victimes de mauvais bergers.

Quel est le devoir le plus urgent, le plus essentiel ? Apporter aux hommes et leur enseigner la paix. Tel est l'Idéal imprescriptible de l'Initié, Paix aux hommes (formule propre au Rite de Misraïm).

Cette Paix est à la fois intérieure (chaque être étant éclairé sur son propre mystère et son grandiose destin) et extérieure (la collectivité des hommes devant organiser la vie sociale sur la collaboration pacifique de tous, à l'exclusion de tout moyen de coercition militaire).

Qu'il en soit ainsi : Fiat !

90-b : L'Initié doit également se rendre compte des grands obstacles que la rivalité commerciale des nations met à l'entente universelle.

Il doit même prévoir des périodes d'épreuves et d'obscurcissement: de guerres, de rapines, de destructions, de crimes, de déchaînements de la haine, sous la pression de nationalismes aveugles.

Il doit prévoir que les sages ne seront plus en sécurité, mais connaîtront la persécution, la prison, les tortures et la mort. Prévoyant ces heures de douleur et de régression sociale, le Maître initié devra beaucoup insister pour que les Ordres initiatiques en reviennent au secret traditionnel, aux plus sévères disciplines du travail collectif souterrain, à l'adoption de noms mystiques pour cacher les noms et les identités profanes: à l'enseignement rigoureusement verbal à l'exclusion de tout écrit quelconque.

Mais jamais il ne devra désespérer de l'humanité, ni de la lente progression de ses destinées.

Peser sereinement toute chose, c'est là la Sagesse (Sophia).

90-c : Jamais l'Initié ne doit perdre sa confiance en lui-même. Il a en lui une parcelle de Divinité, un feu secret d'éternité (c'est bien cette parcelle de divinité, le Corps solaire ou Hermès qui s'exprime dans toutes ses potentialités dans la voie alchimique interne). Il doit à la fois (cf. son tablier) donner des fruits spirituels et se rendre humainement et socialement utile et ne jamais perdre le contact avec la Puissance Suprême: de là, sur son tablier, l'arbre chargé de fruits, à gauche, et l'échelle mystique à droite.

Conclusion du 90e.°.Degré de Naples

Le Sage est le possesseur et l'initiateur de la Paix.

Note générale : Le 90ème degré est l'aboutissement logique de toute notre étude initiatique. Il donne des leçons philosophiques de la maç.°. une admirable synthèse, une claire conclusion. L'initié connaît sa vraie place au sein de l'Univers vivant; il en sait les limites, les servitudes et les grandeurs; il n'a point à modifier ce qui est, en dehors de sa volonté: il doit s'incliner devant le plan cosmique où il est intégré. Il en percevra alors l'aimantation secrète, la vie occulte, la joie spirituelle, ce que Pythagore appelait "l'Harmonie des Sphères". N'est-ce pas là, enfin, le seul, l'admirable, le but réel de toute Initiation ?

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